Penser à moi
J’ai de la chance d’avoir été arrêtée dès le début de ma grossesse. Non pas parce que j’ai eu une grossesse à risque ou difficile, mais tout simplement car je travaille en crèche et qu’il est préférable d’écarter les femmes enceintes, notamment à cause de certaines maladies qui peuvent être dangereuses durant la grossesse comme le CMV.
A côté de ça, travailler en crèche n’est pas de tout repos même si on pourrait très bien continuer à travailler un peu les premiers mois, mais bon, vue les joies du 1er trimestre, j’ai été bien mieux chez moi ! J’ai donc eu le temps de profiter pleinement de cette grossesse, qui était très belle pour moi ! 8 mois rien que pour moi, à vraiment réfléchir à ce dont j’ai besoin, envie, profiter du temps libre et de mon bébé qui s’est développé dans mon bidou !
J’ai profité pour me reposer, pour m’occuper des tâches quotidiennes tranquillement, sans stress, profiter du temps.
Puis le tricot ! J’ai eu 8 mois temps plein pour tricoter ! J’ai pu réaliser un rêve, tricoter pour mon bébé ! Depuis le temps que j’attendais ça ! Je me suis éclatée !
J’ai surtout pu profiter de ma famille, passer plus de temps avec ma grand-mère chez qui je suis allée manger plusieurs fois dans la semaine, car oui elle a 86 ans mais croyez-moi, elle est plus en forme que n’importe qui ! Et je suis si heureuse que ma fille ait la chance de la rencontrer !
Mon alimentation
Alors on le sait, pendant la grossesse, il faut adapter son alimentation pour éviter d’attraper certaines maladies (toxoplasmose, listérioses, salmonelle etc.) des maladies graves pour le fœtus qui peuvent conduire à des malformations ou des complications. Chose qui n’a pas été trop difficile pour moi, car les aliments que je devais éviter sont pour la plupart des aliments que je ne mange pas. Mais des fois c’était difficile, car un petit œuf au plat, un tiramisù ou encore du saucisson c’est bien bon quand même. Puis ce qui était un peu casse bonbon, c’était de toujours lire les étiquettes pour être sûre que tout était bien pasteurisé, qu’il n’y ait pas d’oeufs crus etc. dans les aliments.
Ce qui a été plus difficile, c’était l’adaptation au restaurant : je me suis mise à analyser les cartes « ça je peux, ça je peux pas ! Ah ça je pourrais, mais sans ça… Je prendrai le burger, mais la viande très bien cuite et sans crudité, et si on peut remplacer la sauce de base par du ketchup ! Merci ! »
Voilà, voilà !… La fille pas du tout chiante quoi ! 😀
Et quand j’allais chez des gens aussi c’était toujours un peu le stress, car je ne voulais pas faire la casse pied, mais bon, je ne voulais pas prendre de risque. Des fois on se dit « oh c’est pas pour une fois… ». Mais il suffit de cette seule fois et c’est fini … Donc non, 0 prise de risque pour moi.
Des envies ? Les produits laitiers et le sucre… Alors le sucre ok, je suis gourmande de base donc pas trop étonnant, mais les produits laitiers… j’ai pas trop compris, car je ne suis pas une grande fan de base. J’en consomme pas beaucoup. En gros, durant le 1er trimestre c’était Kiri à gogo, le 2ème trimestre, du Ptit Basque, des yaourts aux fruits, du parmesan, de la mozza et le 3ème trimestre c’était gouda, parmesan, mozza, yahourts !
Bref, j’ai donc quand même pu continuer à manger en me faisant plaisir, je ne me suis jamais privée, sauf des aliments déconseillés. Il y a une chose à laquelle je faisais très attention par contre : le sucre. Car l’envie de sucre a augmenté pendant la grossesse… Surtout au dernier trimestre, donc là j’avoue m’être privée des fois pour pas tomber dans l’abus. Mais clairement pas facile… quand tu as cette envie de pain au chocolat à 16h, alors que t’en a déjà mangé un le matin et qu’en plus de ça tu as pris un dessert à midi… Bon, t’essaies de pas exagérer quoi.
Les compléments alimentaires
Ma naturopathe a été une personne importante dans le suivi de cette aventure.
Avant ma grossesse déjà, j’étais habituée à prendre certains compléments comme des probiotiques, des vitamines, différentes plantes etc, pour soulager certains maux (stress, douleurs menstruelles, dysfonctionnement hormonal, etc…).
Lorsque j’ai appris que j’étais enceinte, je l’ai donc tout de suite contactée pour qu’elle puisse me suivre pendant cette période si importante. Durant toute ma grossesse j’ai ainsi pris des compléments alimentaires pour être en forme et pour apporter des choses essentielles à mon corps et à mon bébé.
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Ce que j'ai pris durant toute la grossesse
ERGYNATAL
Ce sont des capsules contenant tout ce qu’il faut et surtout l’acide folique. Mais il y a d’autres choses importantes pour la grossesse : du fer, du zinc, différentes vitamines, etc.
VITAMINE D
J’ai pris de la vitamine D sous forme de gouttes : 2 gouttes le matin, car j’étais un peu carencée et même s’il y en a un peu dans Ergynatal, j’en ai pris en plus pour éviter les rechutes.
MAGNESIUM
Même s’il y en a dans Ergynatal, j’en ai pris en plus pour soulager les crampes et les petites contractions normales que j’ai pu ressentir durant la grossesse. Surtout vers la fin avec les fameuses Braxton Hicks.
Ce que j'ai pris en plus à partir du 3ème trimestre
FER
Le fer, c’est l’histoire de ma vie. Je rencontre des problèmes de fer depuis toute petite, je ne l’assimile pas bien. Je me suis retrouvée avec un taux de fer très bas en fin de grossesse, j’ai donc dû en prendre plus, même s’il y en a dans Ergynatal.
DHA
Il s’agit d’une huile de la famille des oméga 3, qui contribue au bon fonctionnement du cerveau, donc pour le développement de bébé c’est important. J’en ai pris tout le 3ème trimestre et j’ai arrêté 2 semaines avant le terme.
PROBIOTIQUES
J’en ai pris tout le long du 3ème trimestre pour protéger/renforcer la flore vaginale. Premièrement, car je suis très sensible au niveau de la zone vaginale et deuxièmement, car bébé passe par là, donc il est important qu’il y ait un bon équilibre et qu’il puisse bénéficier des bonnes bactéries et être protégé.
GELEE ROYALE
J’ai démarré au début du 3ème trimestre et j’ai fait une cure de 3 semaines. Le but étant de renforcer le système immunitaire au retour de l’automne/hiver.
TISANE DE FEUILLES DE FRAMBOISIER ET MACERAT DE FRAMBOISIER
A partir du 9ème mois de grossesse, j’ai commencé à boire 2 à 3 tasses par jour de tisane de feuilles de framboisier. 1 semaine avant le terme, j’ai pris tous les matins du macérât de feuilles de framboisier. C’est la même chose en gros, mais en plus concentré, donc plus actif. Ces feuilles sont connues pour :
-préparer et assouplir l’utérus et le périnée
-provoquer des contractions efficaces
-favoriser un déclenchement naturel du travail et donc diminuer les risques de dépassement trop important du terme et avoir recours à un déclenchement médical.
Ce choix de prendre des compléments alimentaires a été le mien et j’ai consulté ma naturopathe et mon médecin avant de prendre quoi que ce soit. C’est pas parce que c’est naturel qu’il n’y a pas de risques ou d’indications précises. Donc si la naturopathie vous intéresse pendant la grossesse ou même en dehors, consultez un professionnel et demandez également l’avis de votre médecin dans certains cas.
Bouger : natation, kiné, yoga
Le seul sport que j’aime pratiquer depuis toujours est la natation. Du coup, j’ai continué pendant la grossesse et … c’était encore mieux ! L’eau m’a fait tellement de bien pour me sentir plus légère, pour soulager mes petites douleurs de dos et me détendre ! Bon, bien sûr je n’avais pas le même cardio, mais je nageais tranquillement à mon rythme et le but n’était pas de faire un marathon aquatique !
A partir du 3ème trimestre, j’ai démarré la kiné pour soulager les petits maux de dos et de sciatique. La kiné m’a fait beaucoup de bien, car elle me massait et venait débloquer les « nœuds » qui provoquaient mes douleurs ». J’en avais surtout dans les muscles fessiers et le bas du dos.
Toujours au 3ème trimestre, j’ai ajouté les cours de Yoga prénatal à domicile. Ma prof venait donc une fois par semaine chez moi et s’adaptait totalement à mes demandes. Ce n’était pas du yoga classique, mais plutôt un yoga soft composé surtout d’étirements et de position utiles pour le jour de l’accouchement. Elle m’a appris à respirer différemment aussi, adopter une respiration plus efficace pour le jour J.
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